vendredi 24 juin 2011

Parc National : Jaques-Cartier ( 3ème partie )

Voici, pour finir la 3ème partie de notre petit week-end du 21 mai 2011. Nous avons fait une petite excursion au parc de "la" Jaques-Cartier avec comme objectif principal: voir un orignal ( depuis le temps qu'on entend parler de cet animal présent dans le grand nord.).
Ce parc national se trouve à moins d' 1h00 de route au nord-ouest de la ville de Québec avec une superficie de 670 km2.
C'est un vaste plateau montagneux où se cache une des plus belles vallées glacières du Québec. La rivière Jacques-Cartier passe au milieu du parc et elle est reconnue mondialement pour les descentes en kayak que l'on peut y faire.
Voici quelques photos...



La rivière Jacques-Cartier

Voici en photo ce fameux animal que nous espérons tant voir depuis notre arrivée au Canada.
Nous appellerons notre excursion : sur la trace de l'orignal

C'est parti pour une longue marche de plus de 3H00. Peut-être allons nous voir un orignal ?!





Yes!!!, On y est presque Thomas me fait signe, il a trouvé un premier indice : les excréments d'un orignal. Nous sommes sur la bonne piste pas de doute...



Rapprochons l'appareil photo. Faisons un gros plan sur ces excréments; oui, il s'agit bien d'un orignal. Il faut savoir que les excréments de l'orignal ressemblent par la taille et la forme, à des amandes enrobées de chocolat.

Thomas et moi avons fait un cours particulier pour en connaître un peu plus sur la plus grande espèce de cervidés et nous sommes implaquables maintenant. Des vrais professionnels, lol.

Au passage sur notre chemin nous voyons plein de Tamias (ecureuil dit : petit suisse).

Incroyable, un petit Tamias (petit suisse) me regarde longuement tout en me faisant des petits cris et au bout de quelques minutes il vient me voir naturellement pour avoir des caresses sans rien avoir dans les mains.

Il faut savoir que les ecureuils du parc ne s'approchent pas aussi facilement des Hommes. Dans le parc il est interdit de nourrir les animaux afin de les préserver et pour garder et leur état sauvage.
Je suis plus que chanceuse, un vrai,un sauvage, quel bonheur !.


Un des points de vue de notre randonnée


Petite pause photos !



Encore des excréments, c'est pas vrai... On va pas y arriver ! L'orignal n'est peut-être pas très loin. Du coup, je décide de voir la texture à l'aide d'un bâton ( faisons ça proprement tout de même ) :-)

Bon, les crottes, ne datent pas de quelques heures mais plutôt de 1 ou 2 jours maximum. Légerement sèches, un peu cassantes et molles à l'interieur ...Quand je vous dis qu'on est des pros....LOL


Un autre point de vue de notre randonnée


Thomas essaye de chercher l'orignal avec les jumelles. C'est l'occasion, l'endroit est très dégagé pour pouvoir en observer.....Mais rien du tout !



On profite d'une petite pause pour se prendre en photo et pour se détendre dans un cadre aussi beau .



C'est reparti...Peut-être que sur le retour de la randonnée nous allons voir enfin un orignal...



oh, on brûle voici une empreinte d'orignal, une quinzaine de cm, c'est bien ça...



Bon on arrive au bout de la randonnée et RIEN....pas d'orignal en vue. Tant pis ce sera pour une autre fois...



Petit pause déjeûner, une randonnée comme celle-ci ça creuse....



Petit cadre de notre pause pique-nique



et puis tant qu'à faire petite sieste maintenant que j'ai l'habitude d'en faire à mon travail, il faut surtout pas perdre le rythme...



C'est reparti pour une autre randonnée mais un peu moins longue cette fois.

Petit écureuil roux en pleine activité...




Quel animal peut bien faire ça ? Des griffures partout avec l'écorce de l'arbre complètement rongée. Est-ce un ours ?! Un cervidé avec ses bois ? ou un porc-épic ? Nous pensons au porc-épic mais nous n'en sommes pas sûrs.





Beau point de vue : ma cabane au Canada



Surprise....Nous n'allons pas revenir bredouille. Non non, ça n'est pas un gros nid d'oiseau mais bien un.....



Porc-épic entrain de prendre son goûter . Bingo ! On a réponse à notre question, c'est bien un porc-épic qui a fait ces traces sur l'arbre ( photo précédente ).

On essaye de se rapprocher tout en gardant une petite distance de sécurité : "attention, mes piquants piquent".

C'est un animal timide mais qui peut-être dangereux pour l'Homme.

Il est préférable de garder ses distances car avec ses 30 000 piquants il peut vite les éjecter à l'aide de sa queue ( comme des fléchettes ) surtout lorsqu'il se sent menacé.

Le porc-épic se nourrit de feuilles, de plantes de bourgeons et d'écorces d'arbres. C'est un végétarien.

Voici quelques photos de ce petit animal pesant en moyenne 5 kg, et qui est resté dans l'arbre tout le long de notre observation.











Voici quelques vidéos....Désolé pour la qualité de l'image et pour le cadrage qui n'est pas dans le bon sens








Voici la rivière Jacques-Cartier qui traverse le parc. C'est une rivière avec un bon débit d'où sa réputation pour faire du kayak et du raffting.




lundi 6 juin 2011

Petit périple ( partie 2 ) : l'île d'Orléans

Voici la deuxième partie de notre petit périple : l'île d'Orléans .

Située en face de la chute de Montmorency et à 10 km de Québec, l'île d'Orléans est une petite terre, dentelée d'anses et de pointes s'étirant sur 32 km . Elle fut découverte en 1635 par Jacques Cartier. Son sol fertile y a très rapidement attiré les colons et elle devint un des premiers foyers de colonisation de la Nouvelle-France. Comptant près de 7000 résidants permanents, l'île est un milieu dédié principalement à l'agriculture avec une diversité de types de production (pommes de terre, les fraises et les pommes) ainsi que l'horticulture.
Véritable "jardin de Québec", l'île a longtemps fourni les fruits, les légumes fraîs, les céréales ainsi que les produits de l'érable. L'île d'Orléans est très renommée par sa qualité d'aliments. Elle attire chaque année près de 600 000 visiteurs.

Nous avons logé dans le petit village de Saint-Jean situé à l'est de l'île ( voir carte ci-dessous ) durant 2 nuits avec vue sur le fleuve Saint-Laurent. L'endroit était calme et paisible où nous avons passé un agréable moment.


Les tracteurs à 4 roues sur l'île
Les paysages de l'île
Voici le paysage au centre de l'île qui est complétement désertique




Nous avons profité pour explorer l'île du nord au sud et d'ouest en est.





Voici ( ci-dessous), notre chambre d'hôte et notre petite "Jeep"


Vue du fleuve Saint-Laurent depuis notre chambre et balcon privé

Les propriétaires de la chambre d'hôte nous déposaient chaque matin un panier "petit-déjeûner" à notre porte de chambre. Des produits biologiques et fraîs provenant directement de l'île.


Un vrai régal !
Notre petit-déjeûner : thé, café, jus d'orange, muffins et yaourts à la fraise faits maison et fruits fraîs de l'île



Comme l'île est réputée pour sa qualité de produits, nous avons donc décidé de manger le vendredi soir dans un des restaurants les plus connus de l'île : les ancêtres .


Ce restaurant est très apprécié en raison de son décor champêtre, sa vue donnant directement sur le fleuve Saint-Laurent et la chute de Montmorency ainsi que pour son menu qui est excellent.
C'est le meilleur restaurant que nous ayons fait depuis notre arrivée au Québec. Enfin un restaurant qui se rapproche de la cuisine française ( cuisson, qualité d'aliments et service ) et qui ne sert pas de hamburgers, frites et hot-dogs. Cela fait vraiment plaisir. Du coup, nous l'avons vraiment savouré.


Voici le restaurant





Santé !!!

Vue du restaurant




Il faut savoir que l'île est dotée de nombreuses maisons bourgeoises notamment à Saint-Pétronille, à la pointe de l'île. Voici quelques exemples :























L'île d'Orléans est un endroit stratégique pour les grandes oies sauvages des neiges. En effet, deux fois l'an, les berges du moyen estuaire accueillent les grandes oies des neiges. Elles envahissent les marais à scirpe pour se nourrir et se reposer. Au printemps, les oies quittent leur site d'hivernage, aux Etats-Unis. Elles remontent vers l'Arctique, leur lieu de nidification : un voyage de 4000 kilomètres ! A l'automne, elles retournent vers le sud avec les jeunes oies déjà grandes. C'est en mai et en octobre qu'elles s'arrêtent dans les marais de la région. Elles font le plein d'énergie avant de reprendre la route



Voici l'observatoire où nous avons eu la chance des les voir


Voici les grandes oies des neiges en plein vol.


Réduite à quelque 2000 oiseaux au début du XXe siècle, cette population approchait les 70 000 individus au début des années 1970. Grâce à diverses mesures de protection ( restriction de la chasse, conservation des zones d'alimentation ), on en dénombre aujourd'hui plus de 700 000.








L'atterrissage





Lorsque la marée haute empêche les oies d'atteindre les rhizomes des scirpes ( plantes vivaces herbacées), il n'est pas rare de les voir brouter des pousses tendres dans les terres cultivées, en voici l'exemple :








les oies au bord de la route