Le dimanche 26 juin ( eh oui nous avons un léger retard ! ), nous sommes partis aux îles-de-Boucherville à seulement 30 min de route de Montréal. Ces îles font parties de la Sépaq ( Société des établissements de plein air du Québec ), elles sont donc considérées comme un parc national.
Sur ces îles plusieurs espèces d'animaux ont été recensées :
- 45 espèces de poissons
- 7 espèces d'amphibiens
- 6 espèces de reptiles
- 20 espèces de mammifères ( cerf de Virginie, renard roux, vison d'Amérique, campagnol des champs, castor....)
- 240 espèces d'oiseaux ( chardonneret jaune, paruline jaune, grand héron, pic flamboyant, grand-duc...).
Ces îles se trouvent sur une importante route migratoire de l'Est du continent. Elles constituent un lieu de halte pour la sauvagine en migration ainsi qu'une aire pour la nidification et l'élevage des jeunes.
L'archipel des îles-de-Boucherville possède aussi une longue histoire humaine. En effet, il y a plus de 2000 ans l'archipel aurait été fréquenté par des populations amérindiennes...C'est pourquoi, on y trouve de nombreux travaux d'archéologie.
Nous avons donc décidé de parcourir les îles à vélo afin d'en profiter un maximum...
C'est parti !!! Petite photo avant le départ
Le traversier pour aller d'île en île
Eh... la bouteille d'eau dans le sac... :-)
Une aigrette qui fait une petite pause sur le St Laurent
à quelques mètres d'un héron.... 
Sur le chemin, nous nous trouvons nez à nez avec un petit vison d'Amérique. Sans peur, ce petit mammifère passe devant nous tranquillement à moins de 2 mètres tout en nous regardant. La photo est floue mais pas évident de prendre la photo lorsque l'animal est toujours en action.
Au loin, Le stade Olympique de Montréal
Lors d'une pause, nous profitons d'un site d'obseravtion pour les oiseaux
Nouveau moyen de locomotion...ça change du canoë et du bateau !
Petit arrêt pour observer les chardonnerets jaunes dans l'arbre....Mais nous ne restons pas bien longtemps....Nous sommes tombés sur un nid de maragouins, aïe, aïe, aïe, ça pique !!!
La maison de Mr castor mais nous n'avons pas vu l'habitant
Nous arrivons sur le site archéologique amérindien
La hutte amérindienne. Type maison-longueIl s'agit d'une maison construite selon les techniques traditionnelles à partir des traces de piquets retrouvées durant les fouilles archéologiques.
La hutte est fabriquée de perches de thuya occidental ( cèdre ) garnie d'un recouvrement extérieur en panneaux d'écorces de pin et d'épinette.
L'intérieur de la hutte avec les couchages
Le petit feu dans la hutte
Les tendeurs de peau. Les amérindiens les utilisaient pour étendre la peau d'un animal dans le but de la préparer pour en faire du cuir.
Le fumoir à viande et à poissonLe fumage est une méthode qu'utilisaient les amérindiens pour présever les aliments périssables durant une longue période.
Le feu extérieur
Nous repartons du site et sur la route du retour noustombons sur une aigrette en train de pêcher...
Yes !!! Réussi nous arrivons à prendre la photo de l'aigrette avec un poisson dans le bec.Pendant que nous regardons ce magnifique spectacle, un petit imposteur renifle nos chaussures....
Surprise......C'est....
Une moufette ( et non un putois ). Cette petite coquine s'est faufilée une première fois à travers nos jambes sans se faire remarquer, elle reniflait nos chaussures . 
Puis, elle revient une deuxième fois tout en passant devant nous....Vite, vite....nous avons le temps de filmer...A aucun moment elle nous a menacés avec son jet " puant" ( qui peut se sentir jusqu'à plus d'1 kilomètre ). Cela veut dire qu'elle ne se sentait pas menacée. Nous l'avons donc accompagnée sur 500 mètres avec nos vélos et madame la moufette en était très heureuse puisqu'elle nous regardait côte à côte en vélo à moins d'un mètre .
Super moment.
La petite vidéo de Madame Moufette
